Unemobilisation réussie pour Zoé. Ils sont venus nombreux pour soutenir Zoé. L’association Dans les yeux de Zoé a organisé, ce samedi 12
Loin du tumulte habituel des matinées parisiennes, les halls des principales gares de la capitale sonnaient creux ce jeudi 5 décembre face à la grève annoncée depuis des semaines, les usagers ont pris leurs précautions pour éviter une journée de galère dans les transports publics. À la Gare Saint-Lazare, un des centres névralgiques des travailleurs franciliens, les "gilets rouges", ces agents d'informations de la SNCF, semblent aussi nombreux que les voyageurs. Et les rares trains de banlieue qui entrent en gare sont loin d'être remplis. Mais si de nombreux Parisiens ont pris leur voiture, leur vélo ou opté pour du télétravail, certains n'ont pas le choix. La galère des usagers des transports publicsC'est le cas de José et Philippe, deux maçons qui attendent un train pour Sartrouville, au nord-ouest de Paris. "C'est chiant !", s'exclament-ils en chœur. "Nous, on a pas de voitures et on ne peut pas poser de jour de congé... Les chantiers n'attendent pas", regrette Philippe, 24 ans. Un peu plus loin, devant les panneaux qui affichent les rares trains qui circulent, Didé regarde avec perplexité si elle pourra se rendre à Bécon, une banlieue proche de la capitale. "Je comprends la grève, mais je pense qu'il faudrait un service minimum. J'espère que mon patron va être compréhensif...", soupire cette hôtesse d'accueil. Résigné, Mendes qui travaille dans le bâtiment, raccroche son téléphone. Faute de train, son patron lui a donné une journée de congé et il s'apprête donc à rebrousser chemin pour rentrer chez lui. Un seul mot d'ordre, la patience...À Montparnasse, autre grande gare parisienne, un agent SNCF confie que seule une petite centaine de voyageurs a emprunté la ligne de Versailles, dix fois moins que d'habitude. Et pour les TGV, seuls 14 trains sont prévus sur toute la journée. Du côté de la gare du Nord qui dessert plusieurs destinations européennes, le constat est similaire patience et résilience dominent chez les rares voyageurs qui se sont risqués à tenter leur chance. "Je suis arrivé à 6 heures pour un train pour Amsterdam à 8h25. J'avais peur d'être là un peu trop tôt mais je ne regrette pas parce qu'il faut bien vérifier toutes les informations qu'on reçoit et celles qui sont affichées", déclare à l’AFP Kléber, un programmateur informatique de 27 ans, qui profite de son attente pour jouer du piano en libre-service dans la gare. L'utilisation du vélo en hausseAutre lieu de passage très fréquenté, la gare d'Antony, qui relie à la fois Paris et l'aéroport d'Orly, était elle aussi bien plus calme qu'à l'accoutumée. Jérémie, un gendarme de 39 ans de retour de la Réunion, se demande comment il va réussir à rentrer chez lui, mais assure comprendre les grévistes. "S'il faut en passer par là pour être écoutés, on fait avec", sourit-il. Contrastant avec les métros et les trains quasiment vides, le trafic cycliste était plutôt dense dans les rues parisiennes. La piste cyclable de la berge qui longe la Seine, prenait parfois des allures d'Amsterdam avec plus de vélos que de voitures et un ballet de lumières clignotantes rouges. Dans les rues, de nombreux piétons chaudement vêtus avaient sorti les plans ou les smartphones, applications de navigation ouvertes. La question de la durée du mouvement se pose désormais. "Aujourd'hui et demain, les gens se sont arrangés, mais je redoute beaucoup lundi... La galère va commencer", craint un agent de la SNCF à Montparnasse. L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail. Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien S’abonner à la Newsletter RTL Info
International Des manifestations à l'appel des syndicats du privé et du public étaient prévues mercredi à Athènes et dans d'autres villes grecques pour une grève générale de 24 heures, qui doit perturber surtout les transports s'agit de la première grève générale de l'année, observée par les centrales syndicales du public ADEDY et du privé GSEE, pour protester contre la poursuite d'une politique de rigueur pour la cinquième année consécutive depuis l'éclosion de la crise de la dette."Non aux licenciements et au chômage partiel, protection des acquis sociaux et des services publics", revendiquait l'Adedy dans un Grèce s'est engagée auprès de ses créanciers, UE, BCE et FMI, à procéder au licenciement de fonctionnaires d'ici fin 2014, via la fusion ou la suppression d'organismes publics, après licenciements effectués en 2013. Ces dernières années, environ agents ont été mis au chômage partiel, l'objectif étant d'arriver à d'ici fin 2014. De son côté la centrale GSEE a appelé les salariés à "résister à la catastrophe sociale" et "réclamer le changement des politiques". "Nous disons +non+ à la rigueur, au chômage et aux conditions de travail moyenâgeuses", poursuit-elle dans un navires commerciaux sont restés à l'ancre dans la majorité des ports, aucune liaison maritime ne sera pas effectuée entre les îles et le principal port du Pirée, près d'Athènes, en raison de la participation du syndicat des marins à la grève, selon le bureau de presse de la Marine chemins de fer OSE et le train de banlieue qui relie Athènes à l'aéroport d'Athènes étaient également en les aéroports fonctionnaient normalement ainsi que le métro et le tramway d'Athènes, mais pas les trolleys qui étaient en grève pour 24 heures et les bus, dont les conducteurs étaient en grève jusqu'au plupart des pharmacies étaient également en grève en raison d'un récent accord signé entre le gouvernement et la troïka sur la dérégulations du hôpitaux fonctionnaient avec du personnel d'astreinte en raison de la participation des médecins à la rassemblements étaient prévus en fin de matinée dans le centre d'Athènes. Le premier à 07H00 GMT, organisé par le Front des travailleurs, proche du parti communiste, et un second par l'ADEDY et la GSEE une heure plus tard. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Grèce grève générale, manifestations et perturbation des transports
Ce lundi, les manifestations de routiers français étaient nombreuses. Après l’Espagne, la France prévoyait une mobilisation générale entre 9h et 16h. Le 19 juin, une séance de négociations avec le gouvernement est prévue, et les actions à venir dépendront des résultats, une nouvelle grève pourrait avoir lieu le 25 juin. En Espagne, le trafic routier ce lundi était pratiquement normal suite à l’intervention des forces de l’ordre. A la frontière du Perthus France-Espagne, le trafic était perturbé ce lundi, mais pas bloqué. La semaine dernière, l’Espagne et le Portugal ont été paralysés par de nombreuses actions de grève et la frontière du Perthus fermée jusqu’au matin du 11 juin cf. alerte du mercredi 11 juin. La situation pour le secteur est très grave car les pertes occasionnées la semaine dernière sont aggravées par la grève française.
P0kGZs.