DECIDEMMENT, C'EST FOU COMME LE TEMPS PASCAL INSPIRE LA POPULATION AUDACIEUSE ET COURAGEUSE DES CLOWNS TRISTES MEDIATIQUES AprĂšs le dimanche de la RĂ©surrection du Christ oĂč le pĂ©tomane de groodt Ă©talait ce qu'ils appellent son talent, Anal + rĂ©cidivait lundi soir, 28 avril avec Yann BarthĂšs dans le rĂŽle du dĂ©couvreur des passages hilarants de la liturgie catholique, mĂȘme du Vendredi Saint. La bassesse grasseyante du triste faquin fait pitiĂ©. Ce ne doit pas ĂȘtre drĂŽle de vivre avec ces flatulences cĂ©rĂ©brales ! A quand les reportages dĂ©sopilants sur la priĂšre dans la rue, sous le regard envieux de Bertrand Dudesclin ? Ou d'autres thĂšmes. En fĂ©vrier 1791, les morbihannais rĂ©voltĂ©s par la persĂ©cution contre leur Ă©vĂȘque se prĂ©paraient Ă attaquer Vannes. Le clergĂ© les dissuadait. Maintenant ce n'est mĂȘme plus Ă l'Ă©vĂȘque que l'on s'en prend mais carrĂ©ment Ă Dieu, Ă son Fils, Ă la Vierge, au Vendredi Saint, au Pape. Charles-Henri d'Estaing n'Ă©tait pas destinĂ© Ă la Marine. Officier d'Infanterie, ce sont les circonstances de l'Ă©poque qui en ont fait un officier de marine. Pour lui les vaisseaux Ă©taient uniquement conçus pour transporter des fantassins. Il n'avait pas du tout la conception que des vaisseaux puissent ĂȘtre des armes de guerre comme le sont des armes portĂ©es par des soldats. Marin par obligation ses exploits ne furent pas maritimes. S'il eut une activitĂ© plutĂŽt glorieuse dans les mers orientales et aux Indes orientales, lors de la "Guerre aux AmĂ©riques" il oscilla entre victoires et demi-dĂ©faites ; mais que celui qui n'a jamais perdu lui lance le premier boulet. Il a eu le mĂ©rite d'ĂȘtre un combattant alors qu'Ă l'Ă©poque, certain cĂ©lĂ©brissime fut surtout un combattant de lit ! Au dĂ©but de la rĂ©volution-dĂ©construction de la France, il eut une attitude assez ambigĂŒe et Ă©quivoque lors des journĂ©es des 5 et 6 octobre 1789, alors qu'il dirigeait la Garde Nationale de Versailles - garde constitutionnelle censĂ©e protĂ©ger le Roi - il ne s'est guĂšre engagĂ© pour empĂȘcher la basse populace appelĂ© maintenant Peuple de la LibertĂ© ! d'envahir le palais. Il ne s'est pas opposĂ©, avec ses Gardes, Ă l'invasion dont la finalitĂ© Ă©tait d'obliger la Famille Royale Ă quitter le palais pour devenir otage aux Tuileries. Le nom du commanditaire de ces deux journĂ©es serait Philippe d'OrlĂ©ans, futur EgalitĂ©. Charles Henri d'Estaing participe Ă la FĂȘte de la FĂ©dĂ©ration, le 14 juillet 1790, sous l'uniforme des Gardes nationales. Il dĂ©sapprouve l'Ă©vasion de Louis XVI et de la Famille royale stoppĂ©e Ă Varennes. Il prĂȘte le Serment civique Ă la Constitution. Il brigue la dignitĂ© de MarĂ©chal de France mais n'obtient que sa nomination au grade d'Amiral en janvier 1793. CitĂ© comme tĂ©moin de la dĂ©fense lors du "procĂšs" de Marie-Antoinette, il s'Ă©gare dans le rĂ©cit des journĂ©es d'octobre 1789 Ă Versailles. Il est arrĂȘtĂ© et incarcĂ©rĂ© le 26 novembre 1793, inculpĂ© et jugĂ© le 24 mars 1794 pour complicitĂ© de conspiration contre la rĂ©publique, transfĂ©rĂ© Ă La Conciergerie le 27 avril, jugĂ© par le Tribunal rĂ©volutionnaire le 28, condamnĂ© et exĂ©cutĂ© en suivant, Ă l'Ăąge de 64 ans et demi. Sept condamnĂ©s l'accompagnent. Il est innhumĂ© au cimetiĂšre de La Madeleine le cimetiĂšre de la Place de la rĂ©volution ; ce cimetiĂšre Ă©tant dĂ©saffectĂ© en 1844-1859, ses ossements reposent depuis dans les Catacombes. Charles-Henri Ă©tait nĂ© le 24 novembre 1729 au chĂąteau de Ravel dans le Puy de DĂŽme. Le chĂąteau d'Estaing, en Aveyron, Ă©tait sa propriĂ©tĂ© depuis 1729. N'ayant pas de descendance il avait donnĂ© le titre d'hĂ©ritiĂšre Ă sa demi-soeur, enfant illĂ©gitime de son pĂšre et de Magdeleine de Mirfond Lucie-Madeleine d'Estaing. Charles-Henri, comte d'Estaing a Ă©tĂ© guillotinĂ© Ă cause de ce qu'il Ă©tait, sur ordre de la Convention. Divers Ă©pisodes de succession amĂšnent le chĂąteau d'Estaing dans la propriĂ©tĂ© d'une CongrĂ©gation de religieuses qui, en 2000 dĂ©cident de le vendre. Deux acheteurs se sont dĂ©jĂ prĂ©sentĂ©s ; les religieuses les ont rĂ©cusĂ©s pourquoi ? la loi sur l'avortement ou les glissades de la moralitĂ© sous le rĂšgne d'un des candidats Ă l'achat ? et prĂ©fĂšrent vendre - quasiment Ă perte - leur bien Ă la municipalitĂ© qui, peu de temps aprĂšs, accĂšde Ă la demande des premiers candidats Ă l'achat. Sans publicitĂ© de la part de la municipalitĂ© celle-ci signe le contrat de vente aux conditions dĂ©sirĂ©es. En 1922, Edmond Giscard, dit Monsieur Edmond, avait relevĂ© la particule d'Estaing tombĂ©e en dĂ©hĂ©rence le Conseil d'Etat, par son arrĂȘtĂ© de janvier 1923 autorisait la famille Giscard, de la bonne bourgeoisie, Ă reprendre le nom d'Estaing et Ă l'ajouter Ă son patronyme. Il semble qu'il y avait eu une autre tentative, avortĂ©e celle-lĂ . Celle de 1922 rĂ©ussit sous le prĂ©texte d'un lointain cousinage avec une dame Lucie-Madeleine Destaing, en un seul mot, qui aurait Ă©tĂ© une branche bĂątarde de la famille d'Estaing ! En rĂ©alitĂ© il n'y a aucun lien. Cette tentative n'est pas isolĂ©e ; qui ne cĂŽtoie pas, parfois, de ces pseudo-nobles pour lesquels le raccourci SNOB sans noblesse a Ă©tĂ© inventĂ© et auxquels manqueront toujours la discrĂ©tion, la classe, l'Ă©lĂ©gance, la culture et la distinction. Et la connaissance de l'origine de leur nom Bretagne, Normandie, AlgĂ©rie ? En 2005, le fils d'Edmond, ValĂ©ry, ancien PrĂ©sident de la rĂ©publique parachevait l'oeuvre du pĂšre en rachetant, avec son frĂšre partisan d'un Gouvernement mondial, au prix qu'ils avaient fixĂ© et qui n'Ă©tait pas celui du marchĂ©, le chĂąteau de l'amiral d'Estaing. AprĂšs le nom, la maison la boucle est bouclĂ©e ! La curiositĂ© l'Amiral a Ă©tĂ© tuĂ© par la Convention ; le chĂąteau de l'assassinĂ© a Ă©tĂ© rachetĂ© par un Conventionnel europĂ©en !!! Rappelons que le PrĂ©sident de la rĂ©publique, ValĂ©ry Giscard Destaing, dĂšs les premiers mois de son Ă©lection faisait frapper le drapeau tricolore de l'ElysĂ©e d'un faisceau de licteur. Ainsi est nommĂ© le fagot fasces, fascium de triques ou verges entourant une hache et portĂ© par les "gardes du corps" licteurs du dictateur ou magistrat au temps de la rĂ©publique romaine ou rĂ©publique impĂ©riale. Ce symbole de la duretĂ© de la loi figurait sur les premiĂšres affiches rĂ©volutionnaires. Terminons par une note d'humour Dans un de ses sketches, l'excellent humoriste imitateur, Thierry Le Luron, mettait dans la bouche du gĂ©nĂ©ral-PrĂ©sident, auquel son jeune et fringant Ministre de l'Economie venait proposer le lancement d'un emprunt national qui porterait son nom cette rĂ©plique " Emprunt Giscard d'Estaing ? C'est un drĂŽle de nom...d'emprunt " !!! L'abbĂ© Jacques Perbet, 62 ans, rĂ©fractaire Ă la Constitution Civile du clergĂ©, est restĂ© dans son pays de QueyriĂšres et continue son apostolat dans cette rĂ©gion du Puy, son Velay natal. Il se cache depuis des mois ; pour son malheur, arrive un nouveau reprĂ©sentant en mission, un nommĂ© Guyardin. Ce sinistre individu, 36 ans, a Ă©tĂ© chevalier au baillage de Langres puis a embrassĂ© le sacerdoce. Il deviendra Vicaire gĂ©nĂ©ral de Langres avant de renier sa prĂȘtrise, de se marier et de se faire Ă©lire comme dĂ©putĂ© de la Haute Marne Ă la Convention. Il votera la mort du Roi. Son premier travail, en Haute Loire est de lancer des battues aux prĂȘtres "La chasse aux loups est bien combinĂ©e" proclamera-t-il en guise de "Credo". L'abbĂ© Jacques Perbet, rĂ©fugiĂ© dans une ferme qu'il quitta en hĂąte pour ne pas compromettre ses hĂŽtes, tombe dans ses serres ainsi que l'ancien Procureur d'Yssingeau Une trentaine de personnes est destinĂ©e Ă la prison du Puy. EmmenĂ©es d'abord au village du Pertuis elles y passent la nuit, l'abbĂ© attachĂ© debout Ă un lit. L'aubergiste lui a prĂ©parĂ© de quoi souper. Ce sera refusĂ© par le garde-chiourme "On fait bien jeĂ»ner les cochons avant de les tuer !" L'abbĂ© et son co-dĂ©tenu ont compris qu'ils n'arriveraient jamais vivants au Puy, lieu prĂ©vu pour leur "jugement". Ils passent par Saint Hostien, devant sa petite Ă©glise qui existe encore, et descendent la route. Des habitants sont lĂ , les regardant passer. L'abbĂ© Perbet reconnaĂźt des visages qui se dĂ©tournent, cherche Ă parler mais un homme, sorti de la foule, lui assĂšne un violent coup de massue sur la remontent dans leur fourgon qui est placĂ© en queue de cortĂšge et arrivĂ©s au lieu-dit Lachemp, on les fait descendre, dans le virage, en bas du chemin qui Ă©tait la route en 1794. Huit gardiens laissent s'Ă©loigner le reste du convoi et, lĂ , massacrent les deux prisonniers entravĂ©s qui sont achevĂ©s Ă coups de fusil. Un vrai culte va se dĂ©velopper sur le lieu du massacre du prĂȘtre Ă tel point que le Directoire dĂ©partemental prescrira la prĂ©sence de troupes dans les villages aux alentours afin d'empĂȘcher tout rassemblement. Sans grande efficacitĂ©. La population ayant "canonisĂ©" son martyr, Confesseur de la Foi. L'abbĂ© Jacques Perbet a Ă©tĂ© inhumĂ©, aprĂšs le Concordat, dans l'Ă©glise de Saint Pierre Eynac. Le lieu de son assassinat est toujours gĂ©nĂ©reusement fleuri ; un ex-voto remercie saint Perbet ! Jeudi 24 avril ou 14 avril ? Cela dĂ©pend des chroniqueurs mais la date retenue est souvent celle du 24 avril, dans l'Octave de PĂąques, comme 220 ans aprĂšs. Or le 14 avril n'est pas dans l'Octave de PĂąques Peu importe. L'essentiel est dans le dĂ©vouement sacerdotal de l'abbĂ© Nicolas CorbillĂ© qui aurait pu dĂ©serter la paroisse dont il avait la charge en temps que vicaire. Il aurait pu vivre cachĂ© dans son village de La Chapelle des Marais oĂč il Ă©tait nĂ© le 10 mai 1755, en bordure de BriĂšre, au nord de Saint Nazaire en Loire InfĂ©rieure, sixiĂšme de sept enfants. Le 9 juin 1781 il avait Ă©tĂ© ordonnĂ© prĂȘtre. Il avait dĂ©jĂ desservi la paroisse de Bouvron, avait prĂȘtĂ© un Serment Ă la Constitution civile du clergĂ©, Ă sa façon, refusĂ© par le District de Savenay dont il dĂ©pendait. Son curĂ© l'abbĂ© SimĂ©on François Delamarre ou de Lamarre n'avait pas prĂȘtĂ© serment ; ĂągĂ©, pensant Ă©viter la persĂ©cution, il partit pour Nantes mais fut internĂ© dans la prison des CarmĂ©lites puis ensuite dans la prison des Petits Capucins enfin sur le vaisseau "La Gloire". Il pĂ©rit dans la premiĂšre noyade de Nantes, la nuit du 16 au 17 novembre 1793. L'abbĂ© CorbillĂ© va assurer sa mission sacerdotale. Il chevauche, marche, court la campagne assure son devoir de pasteur sur la paroisse de Bouvron mais aussi Ă Campbon, Malville, Fay de Bretagne, relĂąche. Il a plusieurs caches mais ce jour ci il est au "Bas Bezou" en qualitĂ© de domestique de la veuve Perrine Guitton, 64 ans, et de sa fille, Marie, 28 ans. Une descente des Bleus, sans aucun doute Ă la suite d'une dĂ©nonciation, entraĂźne leur interpellation. Les voisins reconnaissent bien les deux femmes et leur domestique. Mais emmenĂ©s Ă Bouvron, Ă la municipalitĂ©, le domestique est reconnu comme l'abbĂ© CorbillĂ©. Attendant leur transfert Ă Savenay, l'abbĂ© Nicolas CorbillĂ©, liĂ©, prend prĂ©texte d'un besoin naturel Ă satisfaire pour ĂȘtre dĂ©tachĂ©. Il en profite pour s'Ă©chapper, saute le mur du presbytĂšre mais, Ă hauteur de la chapelle saint Mathurin disparue et situĂ©e approximativement Ă l'emplacement du beau et imposant calvaire, un Bleu l'abat d'un coup de fusil dans le dos et le traĂźne par les cheveux jusqu'Ă l'Ă©glise. LĂ il est collĂ© le dos au mur de la sacristie ; ses deux protectrices l'encadrent mais lui seul est fusillĂ©. L'abbĂ© est enterrĂ© immĂ©diatement au lieu de son exĂ©cution ; la veuve Guitton et sa fille sont emmenĂ©es au district, Ă Savenay, puis Ă Nantes. Elles y disparaĂźtront, dans une prison les Saintes Claires? le Bon Pasteur ? MystĂšre. Une chose est sĂ»re elles ne reviendront pas. AttachĂ© Ă son sacerdoce, bravant tous les dangers pour assister ses paroissiens, nous pouvons dĂ©cerner Ă l'abbĂ© Nicolas CorbillĂ©, mort Ă moins de 39 ans, le titre de Confessseur de la aurait pu vivre cachĂ©, peinard, Ă La Chapelle des Marais, s'exiler en Angleterre ou en Espagne et revenir Ă la fin des hostilitĂ©s ; il a prĂ©fĂ©rĂ© son apostolat de terrain. GrĂąces lui soient rendues. En 1846, la crĂ©ation de la route de Nort sur Erdre Ă Pont ChĂąteau entraĂźne la dĂ©saffection du cimetiĂšre qui entoure alors l'Ă©glise de Bouvron. L'abbĂ© Nicolas CorbillĂ© est exhumĂ©. J'ai entendu dire que son corps Ă©tait intact. VĂ©ritĂ©, lĂ©gende ? Il est maintenant dans l'ossuaire du nouveau cimetiĂšre, mĂȘlĂ© Ă ses paroissiens. La vieille Ă©glise a Ă©tĂ© dĂ©molie et remplacĂ©e par une nouvelle en 1895. La place, sur laquelle elle se dressait et dans laquelle a officiĂ© l'abbĂ© CorbillĂ©, porte son nom. En 1994, l'Ă©vĂȘque de Nantes, Monseigneur Emile Marcus, a prĂ©sidĂ© une messe d'hommage Ă l'abbĂ© Nicolas CorbillĂ©, entourĂ© de nombreux prĂȘtres et d'une trĂšs belle assemblĂ©e. Dans l'Ă©glise actuelle, le maĂźtre autel de l'ancienne Ă©glise a Ă©tĂ© conservĂ©, dans le transept gauche, Ă gauche de l'orgue. Il porte toujours les initiales entrelacĂ©es du saint Patron Saint Sauveur. Trois statues du XVĂš-XVIĂš sont aussi le souvenir de l'Ă©glise dĂ©molie. Pensons, avec Ă©motion, que l'abbĂ© Nicolas CorbillĂ© s'est recueilli devant elles. La chapelle saint Roch, sur la route de Blain Ă Notre Dame des Landes, est toujoiurs lĂ au milieu des chĂȘnes sĂ©culaires. L'abbĂ© CorbillĂ© y a dit la messe jusqu'Ă ce qu'elle soit fermĂ©e, comme tous les lieux de culte, en novembre 1793, sur ordre de la Convention. Il cĂ©lĂ©bra ensuite dans une petite clairiĂšre situĂ©e en contre-bas Ă une centaine de mĂštres. C'Ă©tait une Ă©poque oĂč il fallait prendre d'immenses risques pour mettrre sa foi en pratique. Et pourtant les fidĂšles Ă©taient prĂ©sents en trĂšs grand nombre. Maintenant ...... L'abbĂ© Nicolas CorbillĂ© fait partie, qu'il me pardonne des "dommages collatĂ©raux" de la rĂ©volution. En effet, son nom ne figure mĂȘme pas dans le registre des dĂ©cĂšs de l'Ă©poque compulsĂ© Ă la mairie de Bouvron. Je l'ai constatĂ©. N'y figurent pas non plus les noms de ceux tombĂ©s les armes Ă la main ; peut-ĂȘtre parcequ'ils Ă©taient des "Brigands" ? Que leurs noms ne sont pas dignes de figurer sur les registres officiels ? On n'y peut lire, principalement, que les noms de ceux qui sont benoĂźtement morts dans leur lit. Place de la rĂ©volution, actuellement Concorde, ci-devant Louis XV, en ce mardi 22 avril, il y a 220 ans, une famille est dĂ©cimĂ©e au nom de la bienfaisante, moralisatrice, Ă©galisatrice rĂ©volution, monstrueuse utopie voltairo-rousseauiste ! Sont morts les cinq Membres de la mĂȘme famille -ChrĂ©tien-Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, 72 ans, Botaniste, Membre de l'AcadĂ©mie, deux fois ministre de Louis XVI et son avocat lors de la parodie de son procĂšs. Alors qu'il offrait au Roi ses services pour assurer sa dĂ©fense, Louis XVI lui avait dĂ©clarĂ© "Votre sacrifice est d'autant plus gĂ©nĂ©reux que vous exposez votre vie et que vous ne sauverez pas la mienne". En sortant de l'escalier qui donne sur la cour de Mai oĂč attendait la charrette des condamnĂ©s, son pied gauche heurta une pierre et le fit trĂ©bucher. Retenons sa phrase, traduisant l'homme de fort caractĂšre " VoilĂ un sinistre* prĂ©sage, un Romain, Ă ma place aurait fait demi-tour" -Jean-Baptiste Auguste de Chateaubriand, 34 ans, ex capitaine au Royal-Cavalerie, ancien conseiller au Parlement de Bretagne, frĂšre aĂźnĂ© de François-RenĂ©, Ă©poux de Aline-ThĂ©rĂšse Le Peletier de Rosanbo -Aline-ThĂ©rĂšse Le Peletier de Rosanbo,23 ans sa femme, petite-fille de Monsieur de Malesherbes, leurs deux enfants, ĂągĂ©s respectivement de quatre et trois ans lors de l'assassinat de leurs parents, seront Ă©levĂ©s par HervĂ©-Louis ClĂ©rel de Tocqueville, Ă©poux de leur tante Louise-Madeleine Le Peletier de Rosanbo.Fille des suivants, -Louis Le Peletier , marquis de Rosanbo, 47 ans, ancien Conseiller au Parlement de Paris, pĂšre de la prĂ©cĂ©dente, -Antoinette-Marguerite ThĂ©rĂšse de Lamoignon de Malesherbes, 38 ans, son Ă©pouse, fille de Monsieur de Malesherbes. Mais aussi -Jacques Duval d'Epremesnil, 48 ans, Avocat du Roy, ancien Conseiller au Parlement de Paris, -Isaac RenĂ©-Guy Le Chapelier, 40 ans, dĂ©putĂ© Breton, avocat Ă Rennes, fondateur avec Defermon et Lanjuinais du Club breton, qui, s'installant Ă Paris dans l'ancien couvent des Jacobins, deviendra le Club des Jacobins. On lui doit la suppression des Corporations et autres Compagnonnages, rĂ©tablis au XIXĂšme siĂšcle sous le nom de syndicats. On lui doit aussi les lois sur l'abolition des PrivilĂšges Lois privĂ©es supprimant "de facto" les lois rĂ©gissant la Bretagne, son pays natal ; en ce qui concerne cette derniĂšre, la Loi Le Chapelier fut illĂ©gale car elle aurait du ĂȘtre soumise aux Etats de Bretagne, souverains dans leurs dĂ©cisions. Cela a du faire curieux Ă Jean-Baptiste Auguste de Chateaubriand, royaliste, de se trouver associĂ©, au pied de la guillotine, Ă un Jacobin rĂ©volutionnaire "pur jus" ! *En latin, gauche se dit "sinister" ; lorsque des romains rencontraient un oiseau de mauvais prĂ©sage venant de leur gauche, ils rebroussaient chemin. Ce mot latin est actuellement, de jour en jour, d'une sinistre actualitĂ©. Il n'est pas obligatoire d'avoir l'esprit rĂ©trĂ©ci pour ne pas apprĂ©cier ce genre de gauloiserie belgerie aux jeux de mots faciles. Ce triste clown porte atteinte Ă la dignitĂ© religieuse de deux milliards de chrĂ©tiens. Il est choquant et provocateur de la part de cet Ă©tron de faire des "jeux de mots" le jour mĂȘme oĂč les ChrĂ©tiens commĂ©morent la RĂ©surrection de JĂ©sus-Christ aprĂšs les infamies et barbaries du Vendredi Saint. Il ne respecte mĂȘme pas la Sainte Vierge. Lorsque j'ai vu cet individu, appelĂ© humoriste, et tout son entourage aux rires grasseyants et serves, j'ai Ă©tĂ© irritĂ© ; finalement il m'a fait pitiĂ©. Il caractĂ©rise, il exprime toute la veulerie actuelle et vĂ©rifiable chaque jour, d'individus dont le systĂšme cortical ne constitue qu'un mince vernis qui couvre leur cerveau reptilien les rampants de la pensĂ©e ! Va-t-il se risquer au mĂȘme exercice "humoristiquent courageux" avec les disciples de Mahomet, de YahvĂ©, de Bouddah ? Chiche ! En ce jour ou nous chantons "Scimus Christum surrexisse" nous savons que le Christ est ressuscitĂ©, comme le chantaient les catholiques avant la pĂ©riode affreuse de la rĂ©volution anti religieuse, en 1794 le silence empli les Ă©glises vides. En ce jour de PĂąques 1794 la Terreur bat son exĂ©cutions, place de la rĂ©volution ancienne place Louis XV, dont les victimes sont d'anciens membres du Parlement royal. Parmi eux, 6 Conseillers au Parlement de Toulouse mais aussi -Jean-Baptiste Gaspard Bochart de Saron, 64 ans, mathĂ©maticien et astronome, PrĂ©sident Ă Mortier*, thĂ©oricien du mouvement elliptique de la Terre, -Louis Le Peletier de Rosanbo, 47 ans, PrĂ©sident Ă Mortier au Parlement de Paris, -Armand Guillaume François de Gourgues, marquis de Vayres Gironde, -BarthĂ©lĂ©my Rolland de Chambaudouin d'Erceville, 64 ans, PrĂ©sident Ă Mortier au Parlement de Paris, -Auguste Louis Zacharie Espiard-Humbert d'Allerey, 62 ans, et Le comte Edouard- François Mathieu MolĂ©, 34 ans, Conseiller au Parlement de Paris, emprisonnĂ© et condamnĂ© Ă mort pour la simple raison d'avoir protestĂ©, comme ses collĂšgues Magistrats, contre la suppression du Parlement. Cette institution Ă©tait garante de la Justice ; elle n'Ă©tait donc pas dans l'air du temps. Monsieur MolĂ© est neveu de ChrĂ©tien Lamoignon de Malesherbes, dĂ©fenseur de Louis a la rĂ©putation d'un homme honnĂȘte et charitable. Avec son Ă©pouse, Marie-Louise Elisabeth de Lamoignon, ils auront cinq enfants dont deux seulement parviendront Ă l'Ăąge adulte. Madame MolĂ© est fortement affectĂ©e par la perte, la mĂȘme annĂ©e, de son mari et de sa fille de quatre frĂšre est fusillĂ© aprĂšs Quiberon en fois les deux enfants survivants Ă©levĂ©s, elle viendra Ă Vannes en 1803, pour y retrouver celui qui est devenu Monseigneur de Pancemont, Ă©vĂȘque de Vannes, le confesseur de sa jeunesse; elle va rĂ©aliser sa vocation d'adolescente ĂȘtre religieuse. Elle achĂšte un ancien couvent, qui a servi de prison-mouroir pour les prisonneirs de Quiberon, prĂšs du port de Vannes. Elle fonde la CongrĂ©gation des Soeurs de la CharitĂ© Saint Louis. Elle-mĂȘme prend le nom de soeur Saint de Pancemont, de la Compagnie de Saint Sulpice et ancien Ă©lĂšve de Monsieur Emery - SupĂ©rieur GĂ©nĂ©ral de ladite Compagnie - la nomme MĂšre SupĂ©rieure de la CongrĂ©gation. Elle dĂ©cĂšde le 4 mars 1825 Ă l'Ăąge de 62 ans et est inhumĂ©e dans la chapelle de la CongrĂ©gation. Le DiocĂšse de Vannes entame la procĂ©dure en bĂ©atification en 1959. Elle est dĂ©clarĂ©e VĂ©nĂ©rable par le Pape Jean-Paul II en 1986 ; le dĂ©cret de BĂ©atification est signĂ© par le Pape BenoĂźt XVI en 2011. La cĂ©rĂ©monie, sous la prĂ©sidence du Cardinal Angelo Amato PrĂ©fet de la CongrĂ©gation pour la cause des saints et dĂ©lĂ©guĂ© par le Pape BenoĂźt XVI et du Cardinal Paul Poupard, s'est dĂ©roulĂ©e, selon le voeu de Monseigneur Raymond CentĂšne, EvĂȘque de Vannes, sur le port, Ă proximitĂ© de la Maison mĂšre de la CongrĂ©gation, devant une formidable assemblĂ©e d'Ă©vĂȘques, de prĂȘtres et de fidĂšles, le dimanche 27 mai 2012. a rĂ©alisĂ© un excellent reportage de cette cĂ©rĂ©monie de bĂ©atification. *Magistrat de la plus haute instance de Justice, le distingue sa prééminence sur les autres magistrats par sa coiffe, en forme de mortier. D'oĂč son nom. PLACE DE LA REVOLUTION En ce dimanche des Rameaux 1794, pardon, Roquette 24 Germinal An II, les conflits d'intĂ©rĂȘt se soldent encore par son lot de sang rĂ©pandu aux pieds du dieu rĂ©volution. Population contrastĂ©e -Marie-Marguerite HĂ©bert, 38 ans, veuve de HĂ©bert du torchon "Le PĂšre Duchesne" guillotinĂ© le 24 mars dernier ; il semble que cette alliance soit le seul motif de condamnation de l'ancienne religieuse. -Lucile Desmoulins, 24 ans, veuve de Camille guillotinĂ© le 5 dernier, impliquĂ©e dans la pseudo "Conspiration des Prisons", forgerie de BarĂšre et du ComitĂ© de SĂ»retĂ© GĂ©nĂ©rale. -Arthur de Dillon, 43 ans, authentique noble, renĂ©gat, brillant officier gĂ©nĂ©ral d'infanterie, qui, pour contrer les menĂ©es du 1er ministre britannique Willian Pitt, prĂ©parait une attaque de l'Angletrerre par le sol irlandais. Ce qu'avait appris Pitt par son espion Somers. Une lettre anglaise "avait Ă©tĂ© perdue" par cette espion en 1793 et "gardĂ©e sous le coude" par BarĂšre. Cette lettre livrait, comme par hasard, plusieurs noms. Leurs porteurs avaient dĂ©jĂ expiĂ© leur "faute", tel Danton. Dillon Ă©tait ami de ce dernier mais aussi du couple incita Ă l'arrestation de Dillon. L'amalgame fut fait avec la bĂ©nĂ©diction de Robespierre ; Sanson trancha ! Le dernier cri d'Arthur de Dillon fut "Vive le Roi". -Philibert Simond, 39 ans, prĂȘtre dont il abandonnera l'Ă©tat, violent "diatribeur", il commettra l'erreur de s'en prendre Ă Pitt ; il fut, comme par hasard enfermĂ© dans la prison du Luxembourg et ainsi inclus dans la "forgerie" de BarĂšre la Conspiration des Prisons. Il n'eut, hĂ©las !, pas le temps de dire tout le bien qu'il pensait de BarĂšre. On lui "coupa le clapet". -Pierre-Gaspard Chaumette, 31 ans moins 40 jours, Commune de Paris, Prise des Tuileries, Sans-culotte Montagnard, rĂ©gicide, accusĂ© d'avoir voulu supprimer toute divinitĂ© le dada agnostique de Robespierre, et par lĂ , la rĂ©volution. A mort le paĂŻen ! -Guillaume Nourry pĂšre, dit Grammont, 42 ans, compromis dans la "Conspiration des Prisons", cher Ă BarĂšre, accusĂ© de conspiration contre la libertĂ©, la sĂ»retĂ© et la souverainetĂ© du Peuple et vouloir rĂ©tablir la monarchie !!!, -Alexandre Nourry, dit Grammont, 19 ans, fils du prĂ©cĂ©dent et mĂȘmes accusations. Eclairage sur ces deux lĂ dans La Revue du Souvenir Chouan de Bretagne de dĂ©cembre 2013 ...parue avec deux mois de retard, nous avons pu lire qu'ils dirigeaient l'escorte emmenant la Reine Marie-Antoinette vers son exĂ©cution-assassinat. Ils ouvraient le passage de la charrette tout en excitant la foule contre la Reine de France et en clamant des ordures dont le langage rĂ©volutionnaire Ă©tait particuliĂšrement riche. -Jean-Michel Beysser, 41 ans, ancien officier dans les armĂ©es royales puis gĂ©nĂ©ral des a participĂ© Ă la dĂ©fense de Nantes le 29 juin 1793, a Ă©tĂ© battu par les VendĂ©ens Ă la bataille de Montaigu en septembre. Cela aurait Ă©tĂ© le motif de son arrestation. En rĂ©alitĂ© son sort Ă©tait scellĂ© avant cette s'Ă©tait dressĂ© contre la Convention et la tyrannie exercĂ©e par le ComitĂ© de Salut Public et avait, Ă Nantes, libĂ©rĂ© des opposants. Bref, un dossier chargĂ© de haines et l'esprit vengeur de BarĂšre firent le reste. - Jean-Baptiste Gobel, 67 ans, Ă©vĂȘque constitutionnel de Paris, sacrĂ© par Talleyrand. Il a, par la suite, abdiquĂ© sa fonction et rejetĂ© sa prĂȘtrise. Ne pouvant ĂȘtre aidĂ©, Ă la Conciergerie, dans son ultime trajet qui risquait de le mettre en face de son Dieu qu'il avait reniĂ©, son ancien Vicaire-gĂ©nĂ©ral, l'abbĂ© Lothringer, aumĂŽnier des prisons, aumĂŽnier de la guillotine comme quelques autres courageux prĂȘtres Ă©tant absent, il lui adressa sa confession par Ă©crit. Par ce mĂȘme Ă©crit il rejetait son Serment Ă la Constitution civile du ClergĂ© et demandait Ă revenir dans l'Eglise, en pleine et entiĂšre obĂ©issance "Mon cher abbĂ©, je suis Ă la veille de ma mort ; je vous envoie ma confession par Ă©crit. Dans peu de jours je vais expier, par la misĂ©ricorde de Dieu, tous mes crimes et mes scandales contre Sa Sainte religion. J'ai toujours applaudi, dans mon coeur, Ă vos principes. Pardon, cher abbĂ©, si je vous ai enduit en erreur. Je vous prie de ne pas me refuser les derniers secours de votre ministĂšre, en vous transportant Ă la porte de La Conciergerie, sans vous compromettre, et, Ă ma sortie, de me donner l'absolution de mes pĂ©chĂ©s, sans oublier le prĂ©ambule "ab omni vinculo excommunicationis* ". Adieu, mon cher abbĂ©, priez Dieu pour mon Ăąme Ă ce qu'elle trouve misĂ©ricorde devant Lui, Ă©vĂȘque de Lydda." *de tout lien d'excommunication. Jean-Baptiste, Joseph, Gobel, qui avait encouragĂ©, par son exemple, son clergĂ© parisien Ă prĂȘter le Serment et Ă abdiquer la prĂȘtrise, en signant cette ultime lettre de confession du titre d'Ă©vĂȘque d'un Ă©vĂȘchĂ© disparu en Palestine Ă©vĂȘque in Partibus titre reçu lors de son sacre comme Ă©vĂȘque auxiliaire de BĂąle, rĂ©pudiait ainsi le volet parisien et renĂ©gat de son sacerdoce. Mais son rejet de son Ă©tat episcopal et sacerdotal n'avait pas Ă©chappĂ© au regard acĂ©rĂ© de Robespierre qui vit lĂ un signe d'athĂ©isme....donc un ennemi de sa nouvelle religion....donc une rebellion contre la rĂ©volution...donc la mort ! Neuf noms sur une liste de dix huit exĂ©cutĂ©s ; une journĂ©e rĂ©volutionnaire dans le droit fil du bonheur Ă faire connaĂźtre. Ahurissant ! Sommations d'usage, comme lors d'une Ă©meute avec prise d'otages, on imagine Fort Chabrol Ă©vĂšnement politico-ridicule de 1899 ! Non. Une chouanne face Ă la meute. Cliquez sur le coin de la photo pour lire la vidĂ©o. Remercions le Ciel que le ridicule ne soit plus mortifĂšre. Heureusement car il aurait fallu agrandir les cimetiĂšres depuis une trentaine d'annĂ©es et plus particuliĂšrement depuis la reprise des Vallseuses. Ce mini film montre que l'esprir frondeur de la Chouannerie est toujours de rigueur et qu'il y a dĂ©jĂ Deux Cent Dix Ans les grands aĂźnĂ©s ont suivi le chemin des convictions qui n'est pas du tout aisĂ©. Car il y a exactement 210 ans Georges et ses compagnons sont confrontĂ©s Ă l'arbitraire, dĂ©jĂ , politique. Ils sont emprisonnĂ©s au Temple. 2014 est le Cinq CentiĂšme anniversaire de la mort de la Duchesse souveraine de Bretagne, Anne de Bretagne, Anne la bretonne, fille de François II et de Marguerite de Foix. La Bretagne organise beaucoup de rencontres et cet article constitue une mise Ă jour du programme des festivitĂ©s publiĂ© dans La Lettre du Souvenir Chouan de Bretagne de Mars au chĂąteau de Blois le 9 janvier 1514, dans sa 37Ăšme annĂ©e, Anne de Bretagne est inhumĂ©e en la basilique Saint Denis ; son second mari, Louis XII de France la rejoindra un an plus tard. Son coeur, selon son souhait, sera mis dans un reliquaire et dĂ©posĂ© dans le tombeau de ses parents, Ă reste d'elle une devise "Kentoc'h mervel eget bezan saotret" plutĂŽt la mort que la souillure, le monument qu'elle avait fait rĂ©aliser pour accueillir ses parents en la chapelle ducale du couvent des Carmes Ă Nantes, le reliquaire ayant protĂ©gĂ© son cĆur jusqu'Ă 1792 et une couronne de mariĂ©e qu'elle a offerte Ă la paroisse de Trescalan. Au mois de juillet 1505 elle quitte Blois et son mari malade pour une visite dans son duchĂ© de sans aucun doute, vers le 20 juillet qu'elle passa Ă GuĂ©rande et offrit une couronne en or, Ă SaillĂ© une couronne en argent et Ă Trescalan une couronne en bronze dorĂ©. Ces couronnes Ă©taient destinĂ©es Ă ĂȘtre posĂ©es sur la tĂȘte des de Saint Aubin de GuĂ©rande et de SaillĂ© ont disparu Ă la rĂ©volution. Ne subsiste que celle de Trescalan entreposĂ©e dans un coffre-fort de la mairie de La Turballe d'oĂč elle a Ă©tĂ© sortie pour que je puisse la reliquaire d'Anne fut trouvĂ© Ă cĂŽtĂ© des cercueils de ses parents lorsque les malfrats rĂ©volutionnaires vinrent en 1792 en aoĂ»t-septembre comme Ă Saint Denis ? vider les tombeaux de leur contenu. Le reliquaire fut vidĂ© du cĆur qu'il contenait et envoyĂ© Ă La Monnaie ou, par miracle, une main le sauva de la fonte. Les ossements furent dĂ©truits par le feu, ainsi que ceux de Gilles de Retz et ceux des autres occupants des lieux. Heureusement en fĂ©vrier-mars 1792, Mathurin Crucy, architecte nantais, ayant sans aucun doute la prĂ©monition de ce qui allait advenir et pressentant la dĂ©molition du couvent des Carmes et de sa chapelle ducale, avait dĂ©montĂ© les gisants et leurs quatre gardes et les avait enterrĂ©s dans le Jardin des Plantes de l' fois dĂ©terrĂ©s en 1814, il fallut les laisser dehors de longs mois afin qu'ils soient nettoyĂ©s par la gisants furent ensuite installĂ©s dans le transept sud de la cathĂ©drale de Nantes en 1817 oĂč l'on peut admirer actuellement le chef d'oeuvre de Michel Colombe, le sculpteur, grĂące Ă Mathurin est possible d'admirer, Ă la cathĂ©drale du Mans, cette trĂšs belle statue d'Anne de Bretagne jouant de l'orgue portatif XVIĂšme siĂšcle.La couronne de Trescalan, inscrite Ă l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du Patrimoine culturel, est en bronze dorĂ© et non en cuivre comme Ă©crit par certains d'une quinzaine de centimĂštres de diamĂštre, fin assemblage par 11 charniĂšres de 11 Ă©lĂ©ments dont six fleurdelysĂ©s ce qui explique la disparition de l'objet en 1830 avec Louis-Philippe. Les cabochons ont Ă©tĂ© mis au XIXĂšme siĂšcle pour remplacer les pierres prĂ©cieuses disparues. Seules subsistent deux sur 11 dans une poche plastique. Elle est d'un poids trĂšs supportable. C'est une piĂšce trĂšs Ă la chanson "C'Ă©tait Anne de Bretagne, Duchesse en sabots" il serait peut-ĂȘtre temps de mettre fin Ă ces sottises, Ă moins de ramener l'Ă©poque aux chars Ă boeufs mĂ©rovingiens alors que la Cour de Bretagne fut riche d'arts et de culture ; encore une maniĂšre d'inculturer la Bretagne ; une culture BĂ©cassine ? Nous ne sommes pas encore dĂ©barrassĂ©s de Michelet, jacobins et consorts. ANIMATIONS -8 avril / 18 mai, Nantes, chĂąteau des Ducs Autour du reliquaire du coeur d'Anne de Bretagne. -11 avril / 31 dĂ©cembre, Langeais 37 ChĂąteau oĂč fut cĂ©lĂ©brĂ© le mariage d'Anne de Bretagne et de Charles VIII Mode, arts, enluminures. -1 mai, Saint Malo CathĂ©drale, concert "Les funĂ©railles d'Anne de Bretagne". -10 et 11 mai, Vannes CĂŽtĂ© jardin Gwened Tu all Liorzh, sous les remparts. -15 juin / 15 septembre, Vannes Dans le cadre majestueux de Chateau-Gaillard, exposition du reliquaire et du Livre d'Heures d'Anne de Bretagne. Production Dihunerien Membre du Souvenir Chouan de Bretagne.Gratuit -20 Ă 22 juin, Vannes Le Salon littĂ©raire honore Anne de Bretagne. -13 juillet Ă fin aoĂ»t, Theix Manoir du Plessis-Josso sortie Sulniac-Surzur sur la voie expresse Nantes-Vannes Exposition Anne de Bretagne rĂ©alisĂ©e par l'Association IdentitĂ© Bretonne. Gratuit. -13 septembre, Vannes Palais des Arts et des CongrĂšs, crĂ©ation de l'Oratorio "Anne de Bretagne renaissante" composĂ© par Roland Becker, interprĂ©tĂ© par l'ensemble baroque "Bretagne Armoricaine". Production Dihunerien. -19 septembre, Vannes Palais des Arts et des CongrĂšs, OpĂ©ra rock "Anne de Bretagne" d'Alan Simon. Production Dihunerien.
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